De nombreux enseignants des Beaux-arts pour « Errare Humanum est »
Plusieurs dizaines d’artistes se sont retrouvés au sein cette exposition célébrant le départ de Marie-Hélène Joiret, directrice pendant 40 ans au Centre d’art contemporain La Châtaigneraie. Présentation de cette exposition, intitulée de l’exposition, Errare humanum est – Carte blanche sentimentale à Marie-Hélène Joiret :
« “Errare humanum est” est une invitation du Centre wallon d’Art contemporain – La Châtaigneraie à sa Directrice émérite, Marie-Hélène Joiret. Cette exposition sera l’occasion pour nos visiteurs de retrouver plus de 80 artistes avec qui elle a eu le plaisir de travailler durant sa longue et belle carrière à Flémalle.
“J’ai eu le plaisir de passer près de 40 ans au service de l’art contemporain. J’ose à peine parler d’un travail tant cette tranche de vie riche en rencontres, en discussions, en voyages, en projets, m’a apporté bonheur, plaisir et épanouissement. La vie d’une directrice d’institution culturelle n’est toutefois pas un long fleuve tranquille. Elle est faite d’orientations à définir, de ‘paris’ sur les artistes, de choix de scénographies, de contraintes techniques et financières, de rédaction de dossiers, de recherches de financement, etc. Chacun de ces choix, chacune de ces décisions prête le flanc à la critique. C’est éventuellement le risque de commettre des erreurs. Je l’assume. À l’heure du bilan, ce qui reste, c’est une grande histoire consignée dans un ouvrage paru en 2023. Il reste aussi des souvenirs, des anecdotes qui animent la vie de tous les jours et qui parfois orientent le destin. Des rencontres qui débouchent sur des amitiés qui durent. L’avouerais-je ? Je suis une sentimentale, une instinctive. J’ai donc pris le parti de proposer une ‘carte blanche sentimentale’. Un choix d’œuvres et d’artistes liés à des expositions que j’ai organisées à la Châtaigneraie, ou ailleurs. L’idée est de parcourir cette exposition à la rencontre d’une partie de mes souvenirs. Rien de scientifique, rien d’un fil rouge maîtrisé dans ce parcours mais un hommage à des êtres chers aujourd’hui disparus comme Léopold Plomteux et Jacques Parisse qui ont guidé mes pas dans l’art contemporain. Un hommage particulier aux artistes José Picon, Jacques Lizène et à André Stas qui m’ont appris qu’il était indispensable de travailler sérieusement sans se prendre au sérieux. On trouvera des traces d’aventures menées avec Pierre Henrion à Milan ou à Piombino, un rappel d’une expérience dans la cadre de la biennale de Dakar avec Ronald Dagonnier et Jean-Pierre Husquinet, le souvenir d’un moment d’‘Irrévérence’ à Paris avec Alain Delaunois, des expériences un peu folles autour de l’année Simenon et du Tour de France avec Louis Maraite, un soir de vernissage au bar de la marine avec Manu d’Autreppe, un essai en Chine, quelques manifestations que j’ai initiées comme le ‘Prix de la Jeune Sculpture’ ou la ‘Fête de la Lumière’.
C’est aussi le moment de tourner la page, de passer le relais.” »
Marie-Hélène Joiret, avril 2024
Parmi les artistes retenus pour cette carte blanche sentimentale, certains sont des diplômés des Beaux-arts (Eva L’Hoest, Charles-Henry Somelette), d’autres sont enseignants aux Beaux-arts (Dominique Castronovo, Thomas Chable, Ronald Dagonnier, Éric Deprez, Laurent Impeduglia, Paul Mahoux, Benjamin Monti, Maria Pace, Sébastien Plevoets, Sophie Vangor, Marie Zolamian).
L’exposition prendra fin ce dimanche 14 juillet à 15 h, avec une visite guidée de Marie-Hélène Joiret, et un dévernissage de l’exposition.
Plus d’informations
→ Page de présentation de l’exposition sur le site de La Châtaigneraie