Yann Freichels, diplômé des Beaux-arts, intègre la Galerie Annie Gentils

Yann Freichels, diplômé des Beaux-arts, intègre la Galerie Annie Gentils

Diplômé en 2020 d’un Master Peinture au sein des Beaux-arts de Liège (anciennement École supérieure des arts de la Ville de Liège – Académie royale des Beaux-arts de Liège), Yann Freichels a depuis lors eu un parcours artistique assez élogieux. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions collectives (Private views, Musée La Boverie ; Prix Collignon, La Châtaigneraie…) et personnelles, tant en Belgique (La Comète, Liège ; KABK, Belgique…) qu’en Allemagne (Saarländische Galerie, Berlin…).
Nouvelle étape dans ce parcours brillant, Yann Freichels vient d’intégrer la Galerie Annie Gentils (Anvers). Il est présenté ainsi :

« Être et paraître
Lorsque je suis entré dans l’atelier de Yann Freichels à Liège, rue de la Brasserie, il m’est arrivé quelque chose d’inhabituel : rien.
Cela m’arrive très rarement en dehors d’un espace théâtral. Je le sais grâce à la scène apparemment vide. Une scène vide offre la possibilité d’un espace qui peut être rempli par : le monde. Utopique, dystopique, hétérotopique, voire même réel. Ce qu’ils ont en commun, c’est qu’ils n’existent qu’à cet instant, à cet endroit, avec moi.
Un “espace d’apparence”, comme le nomme incomparablement Hannah Arendt. Un espace dans lequel les suggestions, les visions, les dangers, etc. d’un futur de coexistence partagée ont la possibilité d’apparaître et d’être négociés. L’espace dans lequel ce qui nous distingue est vu et entendu. est perçu. esthēsis. Un espace d’art.
Ein Raum, in dem Fragen entstehen. Keine rhetorischen Fragen. Keine Fragen, auf die es bereits Antworten gibt. Fragen, die sich jenen Stellen, die bereit sind, sich in einen solchen Raum zu begeben. Ein Theater oder eine Ausstellung oder ein Konzert oder ein Rettungsschiff auf dem Mittelmeer oder vielen anderen mehr. Manchmal sogar einem Parlament.
Pour moi en ce moment : l’atelier de Yann Freichels.
Schnell wurde dieser alles andere als leere – im Sinne von objektlose Raum – gefüllt mit Bildern voller ‚histoires‘ und ‚mémoires‘.
En tant qu’observateur expérimenté, je suis d’abord méfiant à l’égard de tels processus : des œuvres apparemment assemblées arbitrairement sont tournées, placées et apparemment commentées à contrecœur par Yann.
Je décris des impressions. Interprétations, jugements d’un processus expérimenté. Une action. Un arbitraire suggéré qui, à force d’examiner ses œuvres, devient de plus en plus cruellement faux.
Ce que j’ai vécu dans l’atelier de Yann Freichel arrive rarement – mais parfois cela arrive : l’incertitude.
Les espaces vides qui se remplissent d’incertitude sont les espaces qui permettent le débat. Si, en tant que spectateur, je suis prêt à accepter cette incertitude, des niveaux s’ouvrent qui naissent uniquement de la simultanéité de la présence du spectateur et de l’événement qui provoque cette incertitude – dans ce cas, la vision des œuvres de Yann.
Je pourrais maintenant à nouveau fournir une explication rapide à cette incertitude : nous venons de la même région dont l’histoire joue évidemment un rôle central dans ses œuvres. Et ces motifs parfois intrusifs sont impossibles à manquer. Mais ce ne serait que cela : une explication rapide.
De manière beaucoup plus subtile, ces images combinent son histoire personnelle, le charisme historique de cette région marginale dans laquelle il a grandi, avec son envie irrépressible de s’impliquer dans ce monde à travers ses images et ses talents créatifs, dont il semble si peu connaître l’existence.
Je suis une personne de théâtre. Je ne suis pas critique d’art. Mais les images de Yann Freichel ont sur moi un effet que j’éprouve rarement au théâtre : une proposition discrètement profonde de traiter des “histoires” et des “mémoires” du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui et – si nous sommes prêts – de percevoir les il a peint avec art et négligence des parties de ses tableaux – pour façonner notre avenir commun, sur la base des différences existantes, étape par étape dans un discours ouvert. Qu’il s’agisse d’un échec ou d’une réussite. L’essentiel : toujours du nouveau. »
(Kurt Pothen).

Une exposition personnelle d’Yann Freichels est prévue au sein de sa nouvelle galerie, autour d’avril 2025.

Plus d’informations
Page d’accueil du site de la Galerie Annie Gentils

720 686 Bernard Secondini