Eva L’Hoest, diplômée des Beaux-arts de Liège, Option Vidéographie, n’en fini pas de participer à des expositions, la plupart d’envergure internationale :

« Eva L’Hoest est une artiste belge qui utilise le langage numérique comme un outil archéologique pour questionner les notions d’origine et de mémoire. En combinant sculptures, performances et installations audiovisuelles, elle explore la manière dont les images mentales collectives et individuelles peuvent être réactivées et réanimées sous des formes technologiques. Elle a présenté ses œuvres dans des musées, centres d’art et biennales, notamment à KANAL – Centre Pompidou (Bruxelles, 2023), à la Biennale de Sydney (2021), au WIELS (Bruxelles, 2021), à la Biennale internationale d’art contemporain de Riga (2020), à la Biennale de Lyon (2019) et au Okayama Art Summit (2019). L’Hoest a été résidente à l’ISCP (New York, 2023), à la Biennale College of Art (Venise, 2022), à la Meetfactory (Prague, 2015), et a reçu le Prix Edward Steichen en 2023. Son travail a été présenté sous forme de performance à l’IFFR 2020 et dans une pièce visuelle accompagnant l’Orchestre philharmonique de Belgique à BOZAR (Bruxelles, 2022). » (Casino Luxembourg).

Celle qui se place aujourd’hui comme une des artistes vidéastes incontournables de la scène belge, si pas européenne, se retrouve en exposition personnelle au Casino Luxembourg :

« “The Mindful Hand” est la première exposition monographique institutionnelle de l’artiste belge Eva L’Hoest. L’exposition réunit une série d’œuvres inédites qui interrogent la manière dont les technologies d’imagerie analogiques et numériques influencent notre perception et notre mémoire, modifient la notion de paysage et redessinent les frontières entre la main et l’esprit.
Toujours composites, les œuvres d’Eva L’Hoest mélangent savoir-faire manuels et techniques numériques où le geste humain se confond avec l’extension de la machine. Une série de sculptures revisite les techniques anciennes du lifecasting (moulage sur nature) au détour de l’impression 3D, tandis que l’intelligence artificielle et les images de synthèse s’immiscent dans la pellicule argentique d’une nouvelle installation audiovisuelle. Présenté sur quatre écrans, le film nous transporte dans des espaces intérieurs vides, domestiques et institutionnels, réels et artificiels, qui s’animent et se structurent grâce aux jeux d’images empruntés au cinéma.
Portée par les mots de la poétesse Eva Mancuso, l’exposition The Mindful Hand interroge la capacité des technologies numériques à redéfinir le langage, nos mécanismes de désir et les tensions, parfois invisibles, entre l’intention humaine et l’autonomie des machines. » (Casino Luxembourg).

D’autres articles sont parus sur cette exposition, comme celui de PaperJam. Un entretien filmé avec Eva est aussi disponible ici. L’exposition, qui mêle impression numérique, vidéo, installation, impression 3D…, s’intitule The Mindful Hand. Elle a démarré en janvier et se terminera le 11 mai 2025. Plus d’information sur le site du Casino.
Eva prouve si besoin est, que quelle que soit l’école, c’est d’abord la volonté, la persévérance, le travail, le talent, la sensibilité, la singularité, mais aussi la capacité à rester simple et modeste, qui paient.