Eva L’Hoest, diplômée des Beaux-arts, assure la partie visuelle de « Firebird », du Belgian National Orchestra

Eva L’Hoest, diplômée des Beaux-arts, assure la partie visuelle de « Firebird », du Belgian National Orchestra

Entre décembre 2022 et janvier 2023, Eva L’Hoest, diplômée en Vidéographie aux Beaux-arts de Liège, a assuré la partie visuelle du spectacle Firebird, du Belgian National Orchestra, qui s’est tenu au Bozar. Le Belgian National Orchestra la présente ainsi :

« Eva L’Hoest a étudié aux Beaux-arts de Liège (anciennement Académie Royale des Beaux-Arts de Liège), sa ville natale. Elle vit et travaille actuellement à Bruxelles. Ses sculptures, performances et installations audiovisuelles sont exposées dans le monde entier. Eva L’Hoest a déjà été invitée à la Biennale de Riga, au Konstmuseum de Malmö, en Suède, à la quinzième Biennale de Lyon, à la Triennale Okayama Art Summit au Japon et au Casino de Luxembourg. Elle a récemment exposé en solo au Botanique, à Bruxelles (The Inmost Cell) et à Liebaert Projects à Courtrai (Don’t Feed The Birds). Les visiteurs de la Biennale de Sidney ont pu découvrir sa dernière œuvre. En octobre 2022, elle est nommée lauréate du grand prix Edward Steichen au MUDAM du Luxembourg.
L’œuvre d’Eva L’Hoest – des sculptures, performances et installations audiovisuelles – utilise le langage numérique comme un moyen archéologique de réponse à des questions sur notre origine et nos souvenirs. Dans son travail, la plasticienne explore comment les images mentales, tant collectives qu’individuelles, peuvent être réactivées et réanimées à travers la technologie. Pour elle, les technologies telles que la modélisation 3D et l’infographie sont à la fois des prothèses d’appréhension du monde et des technologies dont elle explore le potentiel artistique.
Eva L’Hoest s’est consacrée au projet FIREBIRD pendant un an, le temps de s’immerger dans la recherche archéologique auprès d’archéologues et chercheurs de l’UCL – Aegean Interdisciplinary Studies – afin d’y puiser de l’inspiration et de développer, à l’aide de la CGI, des images vidéo qui seront projetées sur grand écran à Bozar. Ces images soulignent le parallèle entre le culte du soleil dans l’Égypte ancienne et notre dépendance excessive à l’égard des énergies, entre l’immortalité de l’oiseau de feu mythique et la « durée de demi-vie » incroyablement longue des déchets radioactifs, entre le cygne de Sibelius et le pouvoir de régénération de la nature. » (Belgian National Orchestra).

Croisement donc entre musique et arts visuels, au travers duquel Eva L’Hoest a pu approfondir sa volonté de dépasser les outils infographiques pour leurs faire exprimer un nouveau rapport au monde, et y traduire la sensibilité du monde présent.

Photographie de gauche, Eva L’Hoest (Eva L’Hoest © Belgian National Orchestra).

Plus d’informations
Page de présentation de la manifestation sur le site des Bozar

450 450 Bernard Secondini